Blogue Professionnel

Bonjour,

En 2014, grâce à mon père et un programme pour faire des stages d’été pour les étudiants de niveaux secondaire et collégial, j’ai travaillé en milieu syndical, plus précisément au Syndicat Canadien de la Fonction Publique(SCFP) comme commis de bureau.

Pour faire ces stages, il y avait tout un processus.

Tout d’abord, j’ai communiqué avec l’adjointe administrative pour avoir les informations du volet éducatif obligatoire du Fonds étudiant qui était offert par la formation économique du Fonds de solidarité de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec(FTQ). Ensuite, je me suis présentée à la bâtisse du Fonds de solidarité FTQ pour suivre la formation complète étalée sur 2 jours, soit le 5 et 6 juin 2014. Pour chacun de ces jours, on devait être présent de 8h45 à 17h00.

Suite à cette formation, j’ai été placé dans un stage de niveau secondaire. Ce stage avait une durée de 7 semaines et je travaillais du lundi au vendredi, 7h00 par jour.

J’ai commencé en faisant de la numérisation de documents et du classement. Pour ce faire, l’employé du centre de documentation, mon maître de stage, m’a donné comme mandat de faire la vérification, d’annoter les pages avec des papiers autocollants et de numériser les livres de L’Annuaire de jurisprudence et de doctrine du Québec, fait par la SOQUIJ. Il s’agissait des recueils de jurisprudence en droit du travail.

La première étape était de prendre la série de 4 fascicules d’une année. La deuxième consistait à consulter le 4e fascicule pour voir la table des matières qui incluaient les pages des 4 livres de l’année. Et la troisième étape était de chercher dans la banque de données, sur le portail du SCFP si toutes les décisions y étaient. S’il y en manquait, je devais marquer la page avec une petite feuille de papier autoadhésive amovible (Post-it) pour numériser cette décision. Ces étapes étaient notées et décrites sur des petites feuilles de papier autoadhésives amovibles (Post-it) afin que je me souvienne de la marche à suivre et que je sois autonome.

Au début de ce stage, mon superviseur était avec moi pour me supporter et m’accompagner. De plus, il s’est assuré de ma compréhension des tâches et de la qualité de mon travail. Tout cela m’a grandement préparé pendant les 4 premières semaines pour que je poursuivre les 2 dernières semaines de façon solitaire puisqu’il était en vacances. Le résultat de mon travail a été 36 livres numérisés, ce qui équivaut à 9 années.

Par contre, comme il y avait beaucoup de numérisation à faire et c’était la dernière étape, il a fallu quelques ajustements; je me suis vite rendu compte que de passer 7h00 par jour à numériser, c’était exigeant physiquement pour moi. Le fait d’être debout et statique demandait beaucoup d’efforts compte tenu de mon équilibre instable par moment. C’est pourquoi il était plus facile de varier les tâches et trouver un équilibre pour que le travail se fasse de belles façons.

Suite à ce stage estivale, ayant bien aimé mon travail, l’équipe du SCFP m’a offerte la chance de faire un autre stage et cette fois, dans le cadre de ma formation scolaire FMS où j’étais depuis un an. C’est l‘avocate/conseillère syndicale et la secrétaire du département du service en santé et sécurité du travail qui en étaient responsables.

Ce stage consistait à fermer les dossiers du Service de la santé et de la sécurité du travail. Une partie de chaque des dossiers devait être conservée, une autre devait être réacheminée au travailleur ou à la travailleuse et une autre devait être déchiquetée. Ma superviseure avait bien organisée mon environnement de travail de manière à ce qu’il ait une boîte pour les dossiers à fermer, une autre pour les dossiers fermés et une boîte consacré au déchiquetage. De plus, on avait mis des papiers autoadhésifs amovibles (Post-it) encore une fois pour identifier les classements à faire. Ce stage a duré environ 2 mois et j’ai pu faire 500 dossiers environ. Malheureusement, après vérification, cette formation n’était pas valide pour accomplir une certification FMS. Par contre, ce fut une très belle expérience.

En mars 2015, avec l’aide de ma mère et de mon enseignante, je me suis organisée pour faire un stage qui me permettait d’obtenir une certification d’un métier semi-spécialisé. Pour ce faire, nous avons analysé la liste des métiers émise par le ministère de l’éducation. Après analyse, le métier qui semblait le plus réaliste pour moi était celui de Préposée, préposé dans un centre de copie et d’impression numérique. Celui-ci a été réalisé en faisant un stage d’environ 250 heures en entreprise.

Pour une troisième fois, le SCFP ainsi que le magasinier du centre d’impression a été très ouvert à me prendre comme stagiaire. On doit dire que cette fois-ci l’engagement a été beaucoup plus long puisque considérant le nombre d’heures à faire en milieu de travail, le stage m’a pris 6 mois ½ environ. Donc, Alain Paré a eu la gentillesse d’accepter de me prendre comme stagiaire. Le 17 mars 2015 a été ma première journée à l’atelier! Durant ce stage, j’ai pu aider aux tâches d’impressions, de numérisations et de courrier.

Pour les impressions, je pouvais travailler avec le photocopieur noirs et blancs ainsi que couleurs, mais avec du support pour bien être organisée. Lorsque le personnel de bureau m’apportait des documents à photocopier, je m’assurais de bien noter ce qu’il demandait avec encore une fois des petites feuilles de papier autoadhésives amovibles (Post-it) ou simplement à l’aide d’une feuille. Par contre, on a pu remarquer qu’avec un document ( « bon de commande » )bien fait, j’aurais pu travailler de façon plus autonome.

Aussi, toujours accompagné d’Alain, je faisais des emballages, des étiquettes pour faire l’envoi de colis et l’impression de timbres à l’aide d’une timbreuse pour les enveloppes. Durant la période de mon stage, il y a eu des moments plus achalandées comme lorsqu’il y a eu un congrès, la production de documents a été beaucoup plus grosse et demandant, donc il est évident que pendant ces périodes il m’aurait été très difficile d’être seule pour faire tout le travail. Au final, le stage a été complété avec succès et j’ai eu ma certification de Formation de métier semi-spécialisé, Préposée, préposé dans un centre de copie et d’impression numérique.

Elizabeth

 

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Bonjour,

Aujourd’hui, pour mieux connaître mon parcours, je vais vous parler de mes débuts professionnels.

Dès le secondaire, j’ai commencé à faire des stages exploratoires dans plusieurs domaines d’emploi tels que la cuisine, l’entretien ménagé, le service de garde, l’animation en loisirs et l’archivage. Ces stages bénévoles ont été réalisés grâce au programme TEVA (Transition école vie active) qui a débuté en 2010. Ce nouveau programme a été créé pour répondre à la volonté de travailler exprimée par plusieurs jeunes adolescents ayant un handicap comme moi.

Le programme TEVA a commencé en ouvrant des postes supervisés par des professionnels de la santé, au centre de réadaptation Marie-Enfant. Pour ma part, mes journées de ce stage se déroulaient avec de l’animation à la garderie du centre auprès des frères et sœurs de jeunes patients qui étaient en rendez-vous médicaux avec leurs parents et j’organisais des activités aux salles d’attente pour divertir les gens présents, surtout les enfants. De plus, j’ai aidé à l’entretien ménagé de l’hôpital.

Les 2 stages en entreprises suivants, réalisés une fois de plus dans le cadre de TEVA, m’ont permis de développer ma capacité d’adaptation, mon sens de l’organisation et plusieurs habiletés techniques. Le premier a été dans un bureau d’architecte, le Groupe CDH où j’ai réalisé de l’archivage de documents et de photos. Comme première expérience en entreprise ce fut extraordinaire avec un employeur très ouvert à l’adaptation des tâches de travail et une entreprise très accueillante. Le deuxième stage a été dans un tout autre domaine, j’ai été assistance-animatrice au camp de jour du centre de réadaptation MAB-Mackay auprès des jeunes avec un handicap. J’avais la volonté d’essayer un stage où je pouvais m’occuper d’enfants et adolescents dans un camp d’été. L’expérience n’a pas été mauvaise, mais elle m’a permis de me rendre compte des obstacles qui se présentaient. Par exemple, lors de la période de piscine, j’avais de la difficulté à me changer rapidement pour me permettre de prendre soin des campeurs. Aussi, l’aspect d’aider les campeurs pour le dîner était ardu à cause de mouvements involontaires dû à mon handicap. De plus, je devais travailler ma créativité pour développer des activités afin d’amuser les jeunes!

Elizabeth

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Bonjour à tous,

Aujourd’hui marque l’ouverture de la nouvelle section de mon blogue, Blogue professionnel. Pour cette partie de mon site, je vais utiliser mon véritable nom pour avoir de la crédibilité.

Au cours des dernières années, j’ai commencé à m’intéresser et à faire mes premiers pas dans le monde de l’emploi. Avec mon handicap physique, j’ai rencontré plusieurs obstacles et des défis qui m’ont amené à utiliser ma créativité pour résoudre les problèmes auxquels j’ai fait face.

Afin de mieux informer les gens sur la réalité des personnes handicapées en milieu professionnel, j’ai décidé de faire des articles sur mon parcours et les astuces/solutions que j’ai appris moi-même en faisant des tests et des erreurs.

 

Elizabeth Quesnel